La surconsommation de lait observée depuis les années 50, n’est pas étrangère au développement de certaines formes d’obésité constatées dans la population occidentale et, particulièrement chez les jeunes. En effet, le lait de vache est principalement composé de protéines, 3 fois plus que le lait humain, permettant au veau de multiplier son poids par 5 en 6 mois !!!!

Par ailleurs, la richesse du lait en acides gras saturés (70%), inutiles pour l’homme dans de telles proportions, augmente les apports caloriques de façon non négligeables ainsi que les risques cardio-vasculaires. L’épidémiologie le confirme ; les pays grands consommateurs de produits laitiers sont aussi très atteints par les accidents cardio-vasculaires.

Les produits laitiers consommés avec du sucre ou des préparations sucrées augmentent la part de glucides à index glycémique élevé dans la ration alimentaire quotidienne et aggravent la toxicité vasculaire des produits laitiers par le phénomène de la glycation des protéines.

Un sucre, le lactose, a un bon index glycémique, mais crée des irritations dans l’intestin, car il est mal digéré par la plupart d’entre nous après l’age de 2 à 3 ans, en raison de la diminution d’activité de la lactase, l’enzyme permettant la digestion du lactose. Cette intolérance habituelle au lactose explique bon nombre des troubles digestifs en rapport avec la consommation de produits laitiers. Par ailleurs, l’ingestion de lactose est maintenant incriminée de façon précise dans la genèse des cataractes.

La consommation régulière de produits laitiers est un facteur aggravant de l’allergie et le simple fait de les réduire améliore rapidement les états allergiques. Les protéines solubles du lait sont allergisantes et immunisantes par différentes voies, immédiates dans certains cas ou retardés dans d’autres (eczéma, asthme, troubles cutanés, etc.). C’est un des principaux allergène de la petite enfance.

Les laitages de vache contiennent des facteurs de croissance cellulaire et tissulaire qui augmentent les risques de nombreuses maladies invalidantes, dites auto-immunes et les cancers hormono-dépendants. Pour un nombre croissant de chercheurs, le lait est un des facteurs de risque de cancers : sein et prostate notamment…. que l’on observent moins souvent chez les peuples qui ne consomment pas de lait. Hormones et facteurs de croissance des laitages de vache stimulent la multiplication des cellules cancéreuses in vitro et probablement in vivo….

En cancérogenèse, on incrimine entre autres l’excès de méthionine, un acide aminé très présent dans les caseïnes du lait de vache. En effet, les polyamines, réglant en partie la vie cellulaire et modulant en particulier l’activité des protéines, sont très impliquées en cancérologie, en particulier, dans les cancers hormonaux-dépendants. Une des voie d’entrée dans le métabolisme des polyamines est la méthionine. Il apparaît donc très probable qu’un régime riche en produits laitiers favorise une augmentation de la synthèse des polyamines et participe ainsi à la formation de processus tumoraux ; on sait qu’une diminution des polyamines a une action bénéfique sur la décroissance tumorale, surtout si elle est importante.

Et l’on pourrait aussi parler de l’action toxique des antibiotiques que l’on donne aux vaches et retrouvés dans le lait, des additifs nécessaires à l’élaboration de certains produits laitiers nocifs pour l’organisme, des substances xénobiotiques à action de type œstrogénique, liées à la pollution ambiante et véhiculées en particulier par les graisses du lait ...

Seuls les laits fermentés, yaourt, kéfir, petit-lait, lait caillé, restent indiqués pour rééquilibrer la flore intestinale, par leurs richesses en ferments lactiques. Ces aliments sont plus légers et plus facilement digérés car ils se trouvent déjà dans une phase de fermentation, processus de pré-digestion dû aux bactéries qu’ils contiennent.

Si on a du mal à éliminer les laitages de notre alimentation, mieux vaut choisir alors....

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